Casque de Dragon de la ligne Premier Empire, utilisé par le Gardes-du-Corps de Monsieur lors de l’exil à Gand en 1814
La bombe (nommée aussi calotte) en laiton de forme ronde, mesure environ 100 mm de profondeur; le bas est garni d’une gouttière pour éviter les infiltrations d’eau sous le turban, c’est un jonc plat replié vers l’extérieur de 5 mm de large. Le turban se compose d’un bandeau de cuir d’environ 85 mm de haut à l’avant et, de 74 mm sur les côtés, de 80 mm à l’arrière. Il est recouvert d’une peau de phoque marin. Au bas du turban à l’arrière une boucle en laiton (hauteur 26mm, largeur 22 mm) fixée à un sanglon en cuir (largeur 20 mm, longueur 24 mm) permet de serrer et d’adapter la taille au moyen d’un contre-sanglon (largeur 17 mm, longueur 90 mm). La visière est en cuir ciré noir cousue au bas au turban, elle est cerclée d’un jonc en laiton plié à cheval sur le bord extérieur (largeur apparente 8 mm), elle mesure 55 mm de long. Les jugulaires sont formées de deux parties: la mentonnière en cuir souple manquante; la rosace est en laiton estampé en forme de palmette de 60 mm de diamètre. Porte-plumet en laiton de forme tubulaire de 44 mm de haut plus la partie plate permettant sa fixation dans le haut, une visse permet de serrer le plumet. Le cimier est en laiton avec les décors estampés en relief : les ailerons ont une hauteur maximale de 99 mm, chacun d’eux est frappé de 9 godrons; le masque fait 120 mm de haut, 46 mm de large ; dans le haut est représentée une tête de méduse (hauteur 50 mm, largeur 39 mm) et dans le bas d’une palmette (hauteur 32 mm, largeur 27 mm). Le porte-aigrette reconstitué, composé d’une lentille en bois recouverte de crins noirs liés et serrés au-dessus, avant de s’épanouir en forme de houppette. Crinière en crin noir d’époque. Coiffe intérieure composée d’un bandeau de cuir de 512 mm de haut surmonté d’un bandeau de toile de 78 mm de haut.
France.
Premier Empire.
Très bon état, un accident sur le haut d’un aileron, porte-aigrette reconstitué, une rosace manquante remplacée postérieurement par une reproduction.
Crédits photos : Christophe Ropars.
Collection privée
Expert CNES