Kirishitan キリシタン Les Chrétiens au Japon :

Découverte d'un kosatsu

KIRISHITAN Les Chrétiens au Japon

IHS (IESUS HOMINUM SALVATOR) ce monogramme trilitère marque de la Societas Iesu (Compagnie de Jésus) fut l’emblème de François-Xavier et ses compagnons venus du Portugal, lorsqu’un beau jour de 1549 ils débarquèrent au Sud du Japon sur l’île de  Kagoshima .

Cette devise ne fut malheureusement pas d’un grand secours aux Jésuites venus répandre la bonne parole dans un pays inconnu, dont les mœurs leurs paraissaient si étranges .

En effet, après avoir pu pendant quelques décennies, convaincre un nombre non négligeable de personnes de se rapprocher de Dieu, l’année 1597 marqua un sérieux arrêt à leur mission d’évangélisation. Politique et religion ne faisant pas bon ménage, l’ingérence des missionnaires fut peu appréciée des autorités shogunales. Ainsi les premiers martyrs chrétiens furent crucifiés le 5 février 1597, à Nagasaki. Le martyre continuera encore de nombreuses années.

C’est lors de ses périodes troublées qu’apparurent ce type de kosatsu, ces édits gouvernementaux calligraphiés sur des panneaux de bois situés aux endroits stratégiques dans les villes et villages du Japon.

Celui qui vous est présenté est daté du cinquième mois de la nouvelle année de l’ère Shōtoku (Mai 1711).

 Voilà ce qu’il dit :

 Le christianisme est interdit depuis de nombreuses années. Si vous rencontrez des individus suspects il faut en informer les autorités.

La récompense pour dénonciation d’un prêtre est de 500 pièces d’argent

Dénonciation d’un religieux 300 pièces d’argent

Dénonciation de toute personne revenue au christianisme après l’avoir renié, identique

Dénonciation de toute personne protégeant et aidant les chrétiens 100 pièces d’argent

Il en sera fait ainsi.

Selon le rang et la position du chrétien dénoncé, la récompense peut atteindre jusqu’à 500 pièces d’argent.

Si un chrétien protégé et caché est dénoncé, le chef du village et le groupe des cinq familles (goningumi*) seront punis collectivement en même temps que la famille.

 Première année de l’ère Shōtoku, un jour du cinquième mois (Mai 1711).

 Bugyō (service administratif chargé de la police et de la justice)

 

*Le goningumi (五人組)était un système institutionnalisé sous le shogunat des Tokugawa dans les villages mais aussi dans les villes. Il s’agissait de la désignation de cinq familles qui étaient tenues responsables du bon fonctionnement du village ou du quartier et de la bonne conduite de tous les autres membres du groupe et de leurs personnes à charge. Cette responsabilité comprenait en particulier la responsabilité criminelle et le non-paiement des taxes.

Historique

Le 18 mai 1804, le Sénat Français proclame le général Bonaparte Empereur des Français, c’est le Conseil d’État qui est chargé de travailler à la création d’un emblème pour le nouveau régime. Napoléon adopte l’aigle aux ailes déployées, c’est le célèbre peintre Isabey qui est chargé de dessiner cette aigle.
Le 27 juillet 1804, au Quartier Général de Pont-de-Briques, l’Empereur décide que cette aigle en bronze doré sera désormais placée au sommet de la hampe des nouveaux drapeaux et étendards. Désormais c’est l’aigle qui constitue l’essentiel du drapeau, contrairement à l’Ancienne Monarchie ou à la Révolution, époques durant lesquelles la hampe ou la pique n’a pas d’importance par rapport à la « soie ». L’Empereur, lui-même, donne à ses enseignes le nom « d’aigles ».
Les aigles sont remises personnellement par l’Empereur, la distribution la plus célèbre est celle du 14 frimaire an 13 au Champ-de-Mars, le 5 décembre 1804 ; une autre, très solennelle, est celle des Cent-Jours, le 1er juin 1815. Pendant le règne de Napoléon, l’Empereur remet d’autres aigles à l’occasion de parades militaires dans la cour du château des Tuileries.

Bibliographie
  • Archives Raoul et Jean Brunon (France, Musée de l’Empéri à Salon de Provence
  • Andolenko : Aigles de Napoléon contre drapeaux du Tzar, Eurimprim, Paris 1969
  • Jean Brunon : Retour de nos aigles, Marseille 1949
  • Pierre Charrié : Les aigles et drapeaux de 1804, Le Briquet 1966
  • Pierre Charrié : Drapeaux et étendards de la Révolution et de l’Empire, Cpernic, Paris 1982
  • O. Hollander : Les drapeaux des demi-brigades de 1794 à 1804, Paris 1813
  • O. Hollander : Nos drapeaux et étendards de 1812 à 1815, Paris 1902
  • Juliette Niclausse : Thomire fondeur-ciseleur (1751-1843), Grund, Paris 1947
  • Jean Renauld : Les aigles impériales et le drapeau tricolore, 1804-1815, Paris 1967

Auteur

Frantz Fray

Expert CNES

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Tel: 00 33 (0)6 09 44 24 94

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Femme au paon

Femme au paon

ANDREOTTI Libero (1878-1933 Italien)

Bronze à patine brun noir, signé « l.Andreotti », daté et situé « Paris 1910 », fonte Claude Valsuani, porte le cachet du fondeur « C.Valsuani cire perdue »
95 x 29,5 x 62 cm, 21Kg500
Circa 1910
Guerrier Tartare arrêtant son cheval

Guerrier Tartare arrêtant son cheval

BARYE Antoine-Louis (1795-1875)

Bronze à patine brune richement nuancée, avec émaillage noir, vert et bleu, sur socle doré et émaillé de bleu, le tout formant une pendule, fonte Atelier Barye-Martin.
50 x 44 x 26 cm, 15Kg750.
Modèle de 1845, pas d’édition, deux exemplaires connus à ce jour, circa 1850-1855
Voir pages 76,77 item F10, page 442 item 514 du livre « Barye – catalogue raisonné des sculptures » de Michel Poletti et Alain Richarme édition Gallimard