Kakure Kirishitan 隠れキリシタン Les Chrétiens cachés :

Sōban, un objet détourné

KIRISHITAN Les Chrétiens au Japon 2

Suite aux nombreuses persécutions qu’ils eurent à subir, en particulier après la rébellion de Shimabara dans les années 1630, les Chrétiens Japonais furent contraints de rentrer dans la clandestinité. C’est au cour de cette période qu’apparurent des objets détournés de leur rôle initial pour devenir des objets chrétiens 
Ces objets à l’origine souvent Bouddhistes devinrent alors des objets à symbolique purement chrétienne.
Un exemple typique est ce gong bouddhiste appelé Sōban双盤, attribuable à Nishimura Izumi no kami (famille de fabricants de gongs pendant 12 générations) sur lequel fut gravé une croix et dont le rôle était d’appeler les villageois à la prière mais cette fois Chrétienne et non Bouddhiste…
Il n’y a pas d’indication de date mais il fut très  probablement utilisé au milieu de l’époque Edo.
Historique

Le 18 mai 1804, le Sénat Français proclame le général Bonaparte Empereur des Français, c’est le Conseil d’État qui est chargé de travailler à la création d’un emblème pour le nouveau régime. Napoléon adopte l’aigle aux ailes déployées, c’est le célèbre peintre Isabey qui est chargé de dessiner cette aigle.
Le 27 juillet 1804, au Quartier Général de Pont-de-Briques, l’Empereur décide que cette aigle en bronze doré sera désormais placée au sommet de la hampe des nouveaux drapeaux et étendards. Désormais c’est l’aigle qui constitue l’essentiel du drapeau, contrairement à l’Ancienne Monarchie ou à la Révolution, époques durant lesquelles la hampe ou la pique n’a pas d’importance par rapport à la « soie ». L’Empereur, lui-même, donne à ses enseignes le nom « d’aigles ».
Les aigles sont remises personnellement par l’Empereur, la distribution la plus célèbre est celle du 14 frimaire an 13 au Champ-de-Mars, le 5 décembre 1804 ; une autre, très solennelle, est celle des Cent-Jours, le 1er juin 1815. Pendant le règne de Napoléon, l’Empereur remet d’autres aigles à l’occasion de parades militaires dans la cour du château des Tuileries.

Bibliographie
  • Archives Raoul et Jean Brunon (France, Musée de l’Empéri à Salon de Provence
  • Andolenko : Aigles de Napoléon contre drapeaux du Tzar, Eurimprim, Paris 1969
  • Jean Brunon : Retour de nos aigles, Marseille 1949
  • Pierre Charrié : Les aigles et drapeaux de 1804, Le Briquet 1966
  • Pierre Charrié : Drapeaux et étendards de la Révolution et de l’Empire, Cpernic, Paris 1982
  • O. Hollander : Les drapeaux des demi-brigades de 1794 à 1804, Paris 1813
  • O. Hollander : Nos drapeaux et étendards de 1812 à 1815, Paris 1902
  • Juliette Niclausse : Thomire fondeur-ciseleur (1751-1843), Grund, Paris 1947
  • Jean Renauld : Les aigles impériales et le drapeau tricolore, 1804-1815, Paris 1967

Auteur

Frantz Fray

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