Bacchante

vers 1868
terre cuite ; sur un piédouche en bois noirci signée : A. CARRIER-BELLEUSE
H. (totale) : 54 cm

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
J. Hargrove, G. Grandjean, CarrierBelleuse : le maître de Rodin, cat. exp. Palais de Compiègne, Paris, 2014, pp. 122, 124, 188, CAT. 83 ;
A. L. Poulet, G. Scherf, Clodion 1738- 1814, cat. exp. musée du Louvre, Paris, 1992, pp. 254-262 et 330-333 ;
P. Bellanger, Joseph-Charles Marin. Sculpteur, cat. exp. Galerie Patrice Bellanger, Paris, 1992, pp. 34-37, 74-75, 78-80.

Carrier-Belleuse s’inscrit ici dans la tradition des bacchantes en terre cuite qui ont fleuri en France à la fin du XVIIIe siècle, notamment sous l’impulsion de Clodion et de son élève JosephCharles Marin. Le sourire espiègle de notre ménade, les lourdes grappes qui encadrent son visage et la peau de bête dont elle se couvre font écho à la Bacchante courant de Clodion (musée Cognacq-Jay, Paris, inv. J 203) ou à sa voluptueuse Érigone (musée du Petit Palais, Paris, inv. SDUT1435).
Marin développe ce thème en de charmants petits bustes dont plusieurs exemplaires ont été réunis lors d’une précédente exposition monographique (Galerie Patrice Bellanger, Paris, 1992).

Jean-François Bourriaud
Expert CNES
Verrerie Art-Nouveau et Sculpture XIXe – XXe
Galerie Tourbillon
15, rue Drouot
75009 Paris