La mode militaire sous les règnes de Louis XVIII et Charles X à travers les casques de la maison militaire du roi (1814-1830)

Outre l’aspect très décoratif et prestigieux des ces casques, le collectionneur, malgré un prix assez élevé peut espérer constituer une collection assez complète de ces coiffures militaires. Les casques des Gardes-du-corps premier modèle, de Gendarmes, et de Chevau-légers sont assez facilement trouvables. Le casque des Gardes-du-corps modèle 1820 est un peu plus rare. Celui des mousquetaires de la première compagnie se rencontre assez régulièrement moyennant un prix plus élevé que les premiers cités, en revanche le modèle pour la seconde compagnie est plus compliqué à rencontrer. Le casque de la Gendarmerie des voyages, chasses, et résidences du Roi est très rare, nous n’en connaissons qu’une quinzaine d’exemplaires dans le monde dont un seul ayant conservé son bandeau avec appellation d’origine, tous ayant été versés dans les armées napoléoniennes et ayant participé à la Campagne de France en 1814. Quant au modèle pour les Gardes-du-corps de Monsieur, nous n’avons à ce jour connaissance que de deux exemplaires, un dans les collections du Musée de l’Armée à paris et un autre en collection privée.

Ces casques restent de constructions fragiles ont parfois des manques au niveau des jugulaires, et des crinières, par usure les coiffes intérieures sont souvent endommagées. Certains exemplaires ont donc pu subir des restaurations ou des remplacements postérieurs d’éléments manquants.

Des faux ont été parfois produits, mais avec un œil exercé, ces copies sont assez facilement identifiables, l’assistance d’un expert professionnel assurera l’amateur de la qualité de l’objet sélectionné.

Bertrand Malvaux, Expert CNES, Armes, Armures, Uniformes, Décorations civiles et militaires

Outre l’aspect très décoratif et prestigieux des ces casques, le collectionneur, malgré un prix assez élevé peut espérer constituer une collection assez complète de ces coiffures militaires. Les casques des Gardes-du-corps premier modèle, de Gendarmes, et de Chevau-légers sont assez facilement trouvables. Le casque des Gardes-du-corps modèle 1820 est un peu plus rare. Celui des mousquetaires de la première compagnie se rencontre assez régulièrement moyennant un prix plus élevé que les premiers cités, en revanche le modèle pour la seconde compagnie est plus compliqué à rencontrer. Le casque de la Gendarmerie des voyages, chasses, et résidences du Roi est très rare, nous n’en connaissons qu’une quinzaine d’exemplaires dans le monde dont un seul ayant conservé son bandeau avec appellation d’origine, tous ayant été versés dans les armées napoléoniennes et ayant participé à la Campagne de France en 1814. Quant au modèle pour les Gardes-du-corps de Monsieur, nous n’avons à ce jour connaissance que de deux exemplaires, un dans les collections du Musée de l’Armée à paris et un autre en collection privée.

Ces casques restent de constructions fragiles ont parfois des manques au niveau des jugulaires, et des crinières, par usure les coiffes intérieures sont souvent endommagées. Certains exemplaires ont donc pu subir des restaurations ou des remplacements postérieurs d’éléments manquants.

Des faux ont été parfois produits, mais avec un œil exercé, ces copies sont assez facilement identifiables, l’assistance d’un expert professionnel assurera l’amateur de la qualité de l’objet sélectionné.

Bertrand Malvaux, Expert CNES, Armes, Armures, Uniformes, Décorations civiles et militaires

Fer de lance des armées royales sous l’ancienne monarchie, la Maison Militaire du Roi disparaît dans la tempête révolutionnaire de 1789. Lorsqu’elle renaît en 1814 sous la Restauration, elle a du mal à retrouver le prestige dont elle jouissait sous les règnes de Louis XIV et Louis XV… Mais pour briller de mille feux, les principaux corps de cavalerie sont équipés de casques spectaculaires, destinés à éblouir et attirer l’admiration de la jeune aristocratie, tout comme les yeux des civils. Argent, or, cuir, plumes multicolores, décors débordants de richesses et d’imagination sont créés, voici que défilent sous vos yeux des couvre-chefs que l’on pourrait malicieusement qualifier « d’incroyables » en réponse à ces tenues révolutionnaires du même nom, si ces casques n’ont pas connu ni la poudre, ni les champs de bataille, ils font partie des éléments de communication de la politique du retour de la Monarchie au pouvoir.

Lorsque les Bourbons retrouvent le trône en 1814, Louis XVIII a conscience du changement intervenu depuis 1789 ; poussé par les Ultras qui refusent tout compromis entre l’aristocratie et la bourgeoisie, et luttent pour la restauration des anciennes institutions, dans toute leur puissance, il est contraint à des réformes surannées. L’épisode révolutionnaire doit être supprimé de l’histoire. Effacer de la mémoire collective 1/4 de siècle, est l’impossible but de la Restauration ! Pour occulter le prestige de la Grande Armée, la Maison du Roi doit briller par le faste de ses uniformes. Les compagnies de la Maison du Roi sont presque toutes dotées de casques dont le style est directement influencé des casques anglais, allemands ou russes.

Cette véritable bataille de l’image sera cependant perdue sur le plan politique. Quelques mois après leur création, la quasi-totalité des compagnies de la Maison Militaire du Roi sera dissoute. L’image, bien que spectaculaire, de cette armée royale provoque des critiques et est utilisée pour dénoncer le retour du pouvoir absolutiste, définitivement révolu dans la France du XIX° siècle. Louis XVIII ne s’y trompe pas, il préfère sacrifier sa Maison Militaire, et la remplace par une Garde Royale dès 1816, constituée par moins d’officier issus de la noblesse et plus de bourgeois afin d’élargir ses soutiens.

Partie I

Partie II